Conscience & Connaissance de soi | Développement personnel | Evolution personnelle | Réalisation de soi | Potentialiser les situations de vie
« Adopter une attitude de détachement à l’égard de ses pensées, de ses émotions, des choses, c’est savoir les lâcher après les avoir acquises.
Ce mouvement d’acquisition puis de perte est le mouvement même de la respiration.
Inspirer, c’est être prêt à tout prendre, à tout accepter, à se nourrir de tout.
Expirer, c’est être prêt à tout rendre, à tout donner, jusqu’au dernier souffle ».
Comment vous sentez-vous lorsque vous retenez trop longtemps votre respiration?
Vous ressentez immédiatement le besoin de prendre une longue inspiration pour vous recharger car vous étiez sur le point de suffoquer et votre respiration prend, par la suite, un certain temps pour revenir à la normale.
Quand le poids de certaines émotions et expériences se fait encore sentir, c’est ainsi que votre mental et votre corps se sentent.
Opprimés. Enfermés. Sur le point d’étouffer comme si, d’un seul coup, tout l’espace qui vous était donné était restreint donnant l’impression de devenir claustrophobe.
Il va sans dire qu’en se maintenant dans cet état, l’objectivité n’est plus de mise.
Si vous vous sentez sous l’emprise d’une émotion ou d’une expérience quelconque, posez-vous et respirez.
Dans un premier temps, observez votre respiration. Comment est-elle? Rapide? Saccadée? Avez-vous la gorge nouée? Le plexus solaire bloqué? Que traduit-elle? Du stress? De la colère?
Accepter une situation que l’on juge comme nocive est difficile. Cependant, cela l’est moins quand on en porte et qu’on en accepte la responsabilité.
Rien n’arrive par hasard dans notre vie.
Si vous avez à faire face à des situations désagréables que vous ne souhaitez pas vivre, demandez-vous ce qui, en vous, les a attirées.
Tout comme chaque personne rencontrée vous renvoie un miroir d’une partie de vous-même, les expériences « négatives » vous renvoient à des souffrances non encore cicatrisées et à des mémoires erronées, d’où leur apparition et/ou récurrence.
Tout vouloir contrôler est vain car dans ce processus, ce n’est pas votre conscient qui est à l’oeuvre mais vos mémoires et pensées inconscientes.
Aussi, se poser et observer son comportement, ses pensées sans les juger, sans les attiser permet, petit à petit, de laisser remonter à la surface l’élément déclencheur et de ne plus alimenter l’effet « escalade », autrement dit, des réactions en chaîne qui finissent d’accentuer la souffrance et/ou le manque.
Pensez donc à bien respirer profondément plusieurs fois par jour. Dans le métro, chez vous, au travail, dans le bus, dans un parc.
Debout ou assis, le dos bien droit, prenez une inspiration sur 4 secondes puis retenez votre souffle en comptant jusqu’à 6 puis expirez en entrouvrant très légèrement la bouche sur 8 temps puis retenez votre souffle en comptant jusqu’à 4. Renouvelez la procédure 10 fois de suite.
Ce type de respiration vous permettra de vous détendre et surtout, de vous recentrer et de rester attentif(ve) et concentré(e).
N’hésitez pas à laisser des commentaires et à partager vos expériences sur le sujet.
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