Conscience & Connaissance de soi | Développement personnel | Evolution personnelle | Réalisation de soi | Potentialiser les situations de vie
Parfois, des connaissances, des amis, des proches, des membres de notre famille prennent des décisions ou font des choix qui ont un certain impact.
Cet impact est souvent vu de manière manichéenne : bien versus mal. On tend alors à vouloir s’immiscer dans la décision et/ou le choix en question et à donner notre avis.
Quand le choix en question nous dérange, on tend à vouloir nous interposer.
Qui sommes-nous pour nous autoriser à agir de la sorte ? Avons-nous ce droit de regard sur l’Autre ?
Lorsque vous vous permettez d’intervenir, vous êtes-vous assuré(e) qu’on vous a réellement enjoint à le faire ? Qu’on vous a clairement invité à intervenir ?
Oui ? Parfait. De quelle manière le faites-vous ? En ancrant l’échange à partir de ce que votre interlocuteur vous a dit ou en partant de votre ressenti ?
Non ? Ayez à l’esprit qu’un conseil qui n’a pas été clairement demandé ne sera JAMAIS le bienvenu et considéré comme tel. Si telle ou telle personne a pris une décision ou fait tel ou tel choix, c’est qu’elle a quelque chose à APPRENDRE et à RETIRER de cette expérience.
Dans ce choix/décision, il ne s’agit aucunement de vous mais bien de la personne en question et de motivations personnelles.
Partant de là, il est vain de vouloir la faire dévier parce que vous ne vous y retrouvez pas dans cette décision, parce qu’elle vous fait peur, vous énerve, et/ou vous laisse sans voix. Vous pourrez toujours prendre votre décision si vous vous sentez négativement impacté(e) parce que cela vous touche directement mais vouloir avoir prise sur la vie des autres, c’est vouloir les contrôler. C’est aller à l’encontre de la liberté qu’il est opportun d’instaurer dans tout type de relation. Par liberté, j’entends, de choix, d’actions, de mouvement.
C’est AUTORISER l’autre à être, tout simplement.
Aussi, au lieu de vous interposer et d’imposer votre point de vue et de faire en sorte que l’autre y adhère, essayez plutôt d’en parler ouvertement et de partager votre ressenti, vos émotions, vos sentiments. Ainsi, la responsabilité de ce qui sera dit sera la vôtre et pas basculée sur les épaules de votre interlocuteur. De cette manière, vous aurez toutes les chances d’être entendu(e) et d’entretenir un échange constructif.
Car les choix et décisions des uns et des autres relèvent de LEUR responsabilité, pas de la vôtre.
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