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Se vouloir libre à tout prix

Reliance Coaching

C’est lorsque le sujet se croit le plus libre, en agissant comme “bon lui semble” pour réaliser “tout ce dont il a envie”, qu’il est le moins lui, le plus loin de soi, le plus captif de l’instinct, le moins libre en somme.

Contradictoirement à cette tendance actuelle qui incite, enjoint, force, pousse, exhorte l’individu à faire tout ce qui lui chante comme il le veut, où il le veut, quels que soient les circonstances et l’environnement dans lesquels il gravite, l’encourageant, ainsi, à “être” libre et à se “penser” librement que ce même individu finit par vivre en fonction des normes de la psyché collective qui cherchent à faire éclater des modèles paternalistes considérés comme obsolètes et enchaînants tout en allant se reclure dans la polarité inverse, à savoir, l’exaltation d’un féminin qui tente de s’ériger en norme absolue et à se délivrer de ses chaînes. C’était sans compter le poids de l’histoire familiale de chacun, de la pulsion trop souvent confondue avec le besoin et de la force et puissance de ces nouvelles normes collectives qui n’enjoignent nullement à allier les pôles féminin et masculin en soi mais à davantage ancrer une sorte d’opposition et de division en confondant “autorité” et “autoritarisme” et à créer, à terme, une forme de désunion.

Au final, celui qui se croyait libre vit dans une aliénation sans nom qui l’amène à une forme de surenchère, à tout vouloir dans l’indifférenciation des êtres, des désirs et des destins ; à se placer – bien inconsciemment – dans un espace de toute-puissance où le tout-jouissance est constamment recherché ce qui l’incite à entrer en relation avec les êtres, les choses, les situations, les environnements dans lesquels il gravite, son entourage sous le mode de “l’urgence” et à se relier avec chacun d’entre eux sous une forme utilitaire.

La pulsion, le désir ont leurs limites car sans le garde-fou de l’autorité, de la loi et des limites qu’elle prescrit, sans cadre et sans frein, sous la seule gouvernance du principe de plaisir, la pulsion consomme toute l’énergie. C’est ainsi qu’un individu pensant, au tout début, se placer dans un espace où la dimension de l’être était le point de mire, finit par se laisser happer dans une logique de réalisation de soi effrénée et n’être plus que l’ombre de lui-même, en se vivant dans un excès infantile, sans véritablement se rendre compte du processus à l’oeuvre.

Ce qui était, au tout début, recherché, finit par devenir un objet d’aliénation, à en vouloir toujours plus et à créer bien des tensions et conflits inutiles. C’est le phénomène de la surenchère, lequel est relativement perceptible dans nos sociétés actuelles malgré le vernis de certains discours prônant l’équilibre et l’égalité sous couvert de pseudo doctrines spirituelles tout en autorisant tout et en bannissant l’interdiction ce qui fait entrer dans une logique pernicieuse et insidieuse du “Tout m’est dû”, du tout-désir, le visage caché de Cupidité et d’Avidité. Il me semble ici qu’il y a une confusion dans les termes.

Aucun système ne peut survivre sans un minimum de cadre, de limites et de règles sinon, c’est à une forme d’anarchie que l’individu va, tôt ou tard, se confronter et donc, créer du désordre et du chaos en et autour de lui. C’est ainsi que, petit à petit, pourrait naître un sentiment d’oppression (“Je me sens contraint(e) de toutes parts) car un système ne vit pas en vase clos, il interagit constamment avec ce qui l’environne et il ne peut tout autoriser ni cautionner. Aussi, l’interreliance à l’œuvre va, elle, tôt ou tard, ramener cet individu vers davantage de modération en provoquant une sorte d’affaissement. Et c’est ce même affaissement qui lui permettra de “repenser” son positionnement existentiel et à opter pour une attitude et un état d’esprit davantage respectueux de l’intégrité de chacun et à établir comme point d’ancrage son autonomie psychique afin d’éviter de se faire embringuer par celle de l’autre et de collectifs qui peinent à se vivre dans la pondération et le bon sens. Car “être soi” n’équivaut pas à “se vouloir libre à tout prix”. La liberté excessive invalide et diminue l’autonomie psychique.

Et pour vous, qu’en est-il? Qu’est-ce qu’être soi signifie, au juste, pour vous? Recherchez-vous à vous affranchir de toute contrainte, de toute limite et à pouvoir faire tout ce que vous voulez? À quel désir cette quête répond-elle? Que cherchez-vous réellement à satisfaire à travers cette recherche de réalisation effrénée? Au nom de qui/de quoi le faites-vous?

On en parle? 😀

Aller plus loin :


🔵 Vous êtes à une étape de votre vie où vous vous rendez compte que vous ne vivez pas pour votre compte propre mais plus à travers le spectre de normes, de conditionnements, d’attentes et d’une exigence de devoir que vous vous êtes imposé(e) comme ligne de conduite pour répondre aux attentes que vous pensiez percevoir chez vos proches et “faire votre travail” en vous mettant de côté. Aujourd’hui, vous ressentez une grande fatigue psychique et un profond sentiment de lassitude. Vous en avez assez. Vous ne pouvez plus continuer de la sorte. OUI? Rencontrons-nous!

🔴 Une envie, un projet, un objectif en tête? Parlons-en!

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Cette entrée a été publiée le 17/04/2023 par dans Articles, et est taguée , , , , , .

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