RELIANCE COACHING Conscience et éveil de soi

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Vous avez dit « d’amour » ?

 

Vous avez dit AmourQuels sont les fondamentaux propres à toute relation dite « d’amour » ? Comment prend-elle forme et concrétion ?

 

Dans cet article, nous n’allons pas énumérer les constituants qui sous-tendent une relation d’amour authentique mais plutôt faire un rapide tour d’horizon sur ce qu’une relation d’amour implique de la part de celui qui y entre et les multiples projections dont l’autre peut faire l’objet, transformant ainsi ce qui était supposé être de l’amour en une relation de co-dépendance et de contrôle.

 

Au jour d’aujourd’hui, beaucoup trop de relations sont encore mues par un intérêt personnel et s’établissent majoritairement pour pallier un manque, nourrir des désirs personnels, remplir un vide intérieur, se fuir, se déresponsabiliser, panser des blessures émotionnelles, obtenir réparation, etc. ce qui amène à des relations dites « de contrôle ». L’autre est ainsi investi d’un rôle qu’il n’a certes pas demandé au départ mais qu’il a pleinement accepté d’occuper par la suite sans être véritablement conscient des conséquences et retombées.

 

Ainsi, au lieu de vivre la relation à l’autre, on la subit, petit à petit, jusqu’à survivre à une relation qui nous dépasse et nous échappe parce que mue par des peurs en tous genres. La première étant celle de ne pas rester seul(e).

 

La solitude.

 

Elle effraie bien des gens plus qu’elle ne les enjoint à pallier le vide qu’ils ressentent en puisant dans leur intériorité. Lorsque nous avons peur de la solitude, c’est que nous avons du mal à accepter notre propre présence à et à nous auto-suffire. Nous nous fuyons. Il ne s’agit bien évidemment pas, ici, de faire abstraction du monde environnant et de nous isoler. Non. Il s’agit plutôt d’entrevoir le côté positif de la solitude et d’en faire notre alliée. Car cette dernière peut tellement nous apporter. Encore faut-il y être réceptif pour pouvoir en entrevoir toutes ces richesses et se faire confiance. Et l’une de ses richesses est de nous permettre de mieux nous connaître et de nous décentrer de nos émotions et de ce qui pourrait nous parasiter au quotidien. Elle est comme le silence, régénératrice et ressourçante.

 

Aussi, lorsqu’elle n’est pas considérée et vécue comme telle, l’autre vient combler un vide et sert de moteur à son double pour pouvoir se mettre en action et initier des activités ou autres qu’il ne pourrait opérer seul.

 

Il constitue donc comme une sorte de levier et de ressort et vient pallier un manque d’autonomie personnelle et de force intérieure. Cela revient à dire : « J’ai besoin de toi pour faire des choses, pour vivre ma vie, pour initier un changement, pour respirer ». Mais est-ce cela que renferme le terme « vivre » ? Dépendre de quelqu’un pour faire sa vie, pour souffler ?

 

Imaginez une seule seconde ce qui peut se produire lorsque le levier et le ressort bloque ou pire, lâche. A force de constamment s’appuyer sur ce dernier et attendre qu’il alimente sa propre mécanique, il finit par s’enrayer et par lâcher prise.

 

Car notre propre responsabilité est trop souvent basculée sur les épaules de l’autre ce qui crée beaucoup d’attentes et fait entrer le couple, par la suite, dans un processus de culpabilisation.

 

Or, nous ne pouvons agir à la place de l’autre et attendre de lui qu’il agisse en accord avec nos propres besoins tout en niant les siens. Cette attente a un nom : l’égoïsme et prend forme à travers un autre nom : le contrôle permanent.

 

L’affection et la tendresse cèdent ainsi rapidement le pas à une colère intérieure sourde et aux ressentiments. Les querelles nourrissent le quotidien, les larmes échaudent le cœur et chacun se renferme chaque jour un peu plus et s’en veut.

 

Pourtant, être en relation, ce n’est pas se nier. Ce n’est pas nier l’autre non plus sinon cela revient à cruellement manquer de respect non seulement envers l’autre mais aussi envers soi-même et à le désinvestir de qui et ce qu’il est. Il devient ainsi et n’est plus qu’une sorte de miroir sur lequel nous projetons nos désirs, nos envies, nos besoins, nos manques en espérant réparation.

 

Ce n’est pas non plus prendre la responsabilité de ses choix, décisions et autres et les porter à bout de bras sinon la relation est déséquilibrée et l’un ou l’autre joue le rôle de Sauveur. On rend, à ce moment-là, l’autre responsable de son bonheur.

 

Que d’attentes et de pression reposent sur les épaules de ce dernier.

 

Conflits, invectives et reproches prennent ainsi très rapidement le pas sur ce qu’on croyait être de l’amour. Or, chacun a vu ce qu’il a bien voulu voir de cette relation en se disant dès le départ : « J’arriverai à le/la faire changer ». Et quand le quotidien les ramène à la réalité, c’est parfois très brutal. D’une relation de contrôle, on passe à un processus de victimisation. On est devenu la victime de son propre aveuglement et de son refus de voir et d’admettre la réalité telle qu’elle était dès le départ.

 

Qu’est-ce à dire ? Vous en portez la responsabilité.

 

Vous n’êtes pas là pour changer qui que soit, à part vous-même. L’autre a pleine responsabilité de qui et ce qu’il est. Il ne vous incombe nullement de le façonner en accord avec votre/son image intérieure et/ou votre/son idéal.

 

Cette poursuite est chimérique et ne peut que conduire à d’amères désillusions qui, si elles ne mettent pas fin à la relation, contribueront fortement à cristalliser les peurs qui vous ont amené à agir de la sorte. La relation devient ainsi un cercle vicieux qui se nourrit de ces parts d’ombre que vous refusez d’affronter.

 

Aussi, avant d’entrer dans une relation, quelle qu’elle soit, demandez-vous ce qui motive votre choix et travaillez, en amont, sur vos peurs et vos émotions afin qu’elles n’en définissent ni la teneur ni la coloration. Même si certaines personnes se positionnant comme victimes n’attendent que cela pour justifier leur statut et ainsi pouvoir clamer au monde entier à quel point on les dénigre et traite mal, c’est à vous d’être responsable et de ne rien attendre de l’autre.

 

Autrement dit, aimer revient à accepter et à autoriser l’autre à être, indépendamment de nos manques, de nos peurs, de nos carences, de nos blessures et histoire personnelles.

 

Si vous ne vous sentez pas en mesure de vous positionner dans cette posture d’accueil, il est fortement recommandé d’amorcer un travail sur ce qui motive votre comportement afin de pouvoir pleinement vivre l’amour et ne plus s’y adosser et en faire des béquilles.

 

Une illustration relativement complète de notre propos : « La maîtrise de l’amour – Apprendre l’art des relations« , de Don Miguel Ruiz.

 

Je vous invite à partager vos expériences, lectures ou autres sur le sujet dans la section « Commentaires ».

 

Pour aller plus loin :


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Cette entrée a été publiée le 12/09/2016 par dans Articles, et est taguée , , , .

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