Conscience & Connaissance de soi | Développement personnel | Evolution personnelle | Réalisation de soi | Potentialiser les situations de vie
Comment j’en suis arrivée là?
Tout a commencé par un goût très prononcé pour l’anthropologie et l’ethnologie …
J’avais 9 ans. J’étais viscéralement attirée par les endroits les plus reculés du monde où des tribus, des nomades et des communautés arpentaient des terres à mon œil inconnu. J’étais fascinée par leur mode de vie et par une certaine culture animiste qui les rendaient à mes yeux à la fois inaccessibles et tellement différents. Ils renfermaient, à mes yeux de petite fille, un mystère que je voulais percer et auquel je voulais participer.
De là est naît cet Appel de l’Ailleurs, un profond désir d’évasion, celui de découvrir et d’explorer des territoires inconnus …
Étions-nous si différents les uns des autres ?
Je voulais expérimenter en chair propre ce que recouvraient la réalité d’être d’un autochtone et celle qu’un étranger pouvait ressentir en terre inconnue. Je me mis ainsi à rêver tour à tour du Japon, de la Patagonie, de la Mongolie, du Yucatán, du Pérou, du Rajasthan, du Bhoutan, de la Namibie, de la Mandchourie, du Kazakhstan, du Cambodge, du Myanmar. J’étais littéralement émerveillée par ces contrées dont j’avais hâte de fouler le sol. Je m’étais mis en tête de commencer par l’Argentine. A 14 ans, je me mis à étudier l’espagnol avec une discipline de fer. Je lisais des classiques français traduits en espagnol. Mon objectif ? Maîtriser la langue comme un natif afin de pouvoir amorcer mon périple. Je savais au plus profond de moi-même que ce rêve de petite fille se concrétiserait. Il ne pouvait en être autrement de par l’intensité avec laquelle il se manifestait. C’est ainsi qu’à l’aube de mes 25 ans, armée d’un sac à dos de 18 kilos, les portes du grand voyage s’ouvrirent pour se refermer 13 années plus tard. Toujours avec cette même soif de découverte et d’appréhender l’autre dans son environnement, au travers de sa culture, de ses us et coutumes, de sa manière d’être et d’interagir avec son milieu.
J’étais convaincue que les différences ne nous opposaient pas mais qu’au contraire, elles nous réunissaient. Je les considérais comme des passerelles vers une compréhension plus fine et subtile de ce qui nous liait tous les uns aux autres malgré nos différences en termes d’appartenance, de cultures, de langues, d’éducation, de croyances, etc. Pour moi, les frontières géographiques n’existaient pas. Les seules qui existaient étaient celles de notre esprit. Vivre au contact des autochtones était comme parcourir ces territoires de l’intime où la simple Présence supplante la parole, où le lien transcende ce qui ne peut s’exprimer et être saisi. Un lien qui nous unissait tous et qui me ramenait à une dimension qui m’échappait car faisant partie de l’invisible.
J’y entrevoyais une forme de mystère qui renforçait un désir profond de comprendre le monde. De saisir avec acuité ces différences. De voir en l’autre ma propre altérité …
Sans m’en rendre compte, c’était le sentiment et le besoin d’appartenance dont je cherchais à comprendre la mécanique d’ensemble. Car je pouvais observer que certains sujets vivaient pour et à travers le clan et ses lois en acceptant de nier leurs propres aspirations malgré un désir ardent de réalisation personnelle. Ce constat prévalait autant pour le clan familial que pour le clan professionnel et amical.
Comment faire pour se détacher de ces influences sans se couper soi-même à la fois de ses racines et de son héritage et sans risquer un effondrement de sa propre structure psychique?
Je me rendis rapidement compte qu’à côté des superstitions et des traditions qui régissaient le mode de vie de certaines cultures que j’ai pu côtoyer figuraient nos croyances et nos perceptions qui s’érigeaient comme autant de murs face à cette part d’inconnu qui peut à la fois intriguer et effrayer et qui, par extension, peut, à chaque instant, nous positionner dans le rejet ou l’acceptation.
Le sentiment d’appartenance. C’est à ce critère auquel nos représentations internes répondent. Mais qu’est que le terme « appartenir » signifiait-il, de manière plus large ? Ce que je voyais et expérimentais me laissait face à un goût doux-amer que j’avais envie d’explorer. J’avais envie d’arpenter un territoire qui m’était à la fois inconnu et familier : celui de l’âme, de la psyché et de l’esprit. J’avais l’intime conviction que le rejet et la condamnation étaient l’expression de la non-reconnaissance de certaines parties de soi qui vivaient recluses dans une polarité tout en excluant la polarité inverse dont elles étaient également investies et qui positionnait le sujet dans l’opposition et la projection. Je suis donc tout naturellement allée puiser au domaine des sciences humaines, notamment au champ de la psychologie (sciences cognitives, psychologie du langage, neurosciences, psychologie jungienne), de la philosophie (notamment l’approche existentielle), en les couplant à l’énergétique, à la symbologie, aux Arts, aux sagesses orientales, à l’anthropologie, à différentes approches dites « spirituelles », aux mythes, à la littérature, à la physique quantique et à des pratiques de méditation variées.
J’étais avide de découvrir des manières différentes de penser et de poser la réalité, de faire des liens entre des disciplines, des approches et points de vue différents en les confrontant les uns aux autres pour en extraire leur essence. L’approche se voulait expérimentale, la démarche, celle d’un chercheur.
Apprendre pour savoir et expérimenter pour connaître en ayant toujours cet élan pour la nouveauté, l’incertain, le possible …
Je suis attirée par ce qui ne se laisse pas appréhender facilement, par ce qui peut paraître inextricable, insoluble, figé, bloqué. J’aime alors en explorer la structure et le contenu pour les rendre les plus clairs, limpides et mouvants possible et ramener l’équation d’ensemble à sa plus juste et simple expression.
L’objectif de fond ? Rendre l’ensemble compréhensible, accessible et pouvoir s’appuyer sur la structure pour modéliser ce que l’on veut …
… tout en permettant d’en révéler le mécanisme sous-jacent …
Cela devient un atout précieux.
Mon ressenti me permet de voir ce qui est caché et d’accéder à des informations non conscientes.
Je mets au service des personnes qui viennent me voir cette capacité pour mettre en lumière ce qui est caché, ce qui est tu et permettre de voir au-delà des illusions, autrement dit, de faire le tri entre le « vrai » et le faux » ; de voir la vraie signification d’un acte, d’une parole, d’une action, d’une décision, d’un comportement. En ce sens, je peux voir les vrais motifs qui animent une personne et mettre le doigt sur ce qui ne lui appartient pas ; ce par quoi elle accepte, inconsciemment, de se laisser porter et définir et qui conditionne bon nombre de ses comportements et actions. A l’instar des poupées russes, je démonte le mécanisme pour aller directement déloger la pensée racine, autrement dit, la pensée-pivot qui sous-tend et structure la problématique qui vous amène à consulter. Ce sont mes atouts. Je les mobilise à chaque séance pour permettre à votre structure intérieure de bouger tout en allant directement à l’essentiel.
L’objectif ? Rester en mouvement.
Car, à trop vouloir comprendre, on peut passer sa vie à tenter de la refaire et pas à la vivre ; tomber dans un contrôle qui fige et tourner en roue libre ; s’enfermer dans les ratiocinations du mental et fermer la porte à ce qui est inhérent à tout être humain et à la nature : le changement.
Or, la vie consiste à l’expérimenter et à la vivre sous toutes ses formes …