RELIANCE COACHING Conscience et éveil de soi

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Le Souffle

Reliance Coaching

Le mental est le cavalier

et la respiration,

le cheval.

Source : Garden de Jacek Yerka.

Cette partie en nous qui sait est constamment présente. Elle peut être contactée à tout moment. Mais, c’est dans l’instant présent qu’elle manifeste son effluve. Dans la relation qui s’établit avec elle. Chacun en établira les bases en fonction de son tempérament, de son ressenti, de ses bagages, de ses inclinations. Aucun modèle, en ce sens, ne prévaut l’un sur l’autre. Il est rendu à chacun la liberté de l’appréhender comme tel et, ainsi, de pouvoir rencontrer la forme qui adviendra d’elle-même. Le lien qui s’ensuit n’en est que plus solide. Car c’est lorsque chacun se force à adopter et à appliquer des modèles qui ne répondent pas à leur nature que la force d’action se délite. Ainsi, des essais successifs se font mais ils ne résistent pas au temps, à la durée.

Le Souffle s’inscrit dans chacune de nos respirations. Quand certains pourront contacter cette essence sans passer par un contrôle de la respiration – le pranayama -, d’autres ressentiront le besoin d’y recourir. Car le plus ardu reste les émanations provenant d’un mental agité qui ne permet pas de tendre vers la clarté. Aussi, afin d’en contacter la substance, il convient d‘apprendre à laisser le trouble reposer dans son contenant. C’est ainsi que le pur – ce qui est – apparaît. Le trouble – la vase, les mémoires – reste au fond du verre et ne vient plus flouter la vision.

Un moyen de pouvoir s’enquérir de ce phénomène réside dans la nature de notre respiration. Une respiration saccadée, apnéique, superficielle traduit et témoigne de contenus psychiques qui font interférence dans le présent qui est le nôtre le colorant d’une teinte qui ne lui appartient pas.

Quel personnage ou sous-personnalité fait acte d’ingérence? Quelle identité cristallisée crie un désaccord interne face à ce qui est? Qu’est-ce qui est revendiqué, que ce soit farouchement, timidement ou dans un mutisme complet?

Aussi, afin de tendre vers le Soi – le noyau central de son être -, chacun est rendu à la respiration qui est la sienne et qui lui permet, à chaque instant, de prendre le pouls de ce qui l’agit, l’agite, le disperse ou, au contraire, de cette force, de ce Souffle qui le traversent et avec lesquels il s’unit dans une rythmique qui instruit autant qu’elle solidifie et verticalise l’assise qui est la sienne.

C’est l’énergie du Poumon en conjonction avec celle des Reins qui prend place, tranquillement, tel un accordéon et qui appelle et amène la Rectitude dans l’esprit de l’être, autrement dit, l’intégrité.

Chacun est ici-bas pour des raisons qui échappent, pour la plupart d’entre elles, à l’entendement humain même si l’Homme n’a eu de cesse que de s’échiner à en dresser la liste, à tenter d’en figer les contours afin de se rassurer et ainsi, avoir l’illusion d’avancer sur un terrain stable. Mais, cet artifice n’enlève en rien le mouvant et l’incertitude. Vouloir en arrêter le mouvement ne sert à rien si ce n’est à tranquilliser un mental qui peine à s’allier à des forces qui dépassent sa compréhension et qui lui renvoient avec force, sa finitude et une forme d’impuissance face à ce qui est. Acquiescer cette forme d’impuissance relève d’une certaine forme d’intelligence. C’est comprendre que, malgré une volonté de fer et un mental d’acier, des situations, des événements, des circonstances peuvent apparaître subitement et venir toucher une partie bien précise de notre vie jusqu’à provoquer un effondrement de cette dernière. L’un ne dépend pas de l’autre et n’empêche aucunement l’interdépendance à l’oeuvre dans l’invisible d’agir. Cette dernière est neutre. Aussi, les énergies en mouvement ne cherchent aucunement à préserver l’être de quelconques souffrances, peines, chagrins. Elles se déploient et agissent en fonction des dynamiques à l’oeuvre. De la manière la plus brute et directe qui soit. Aussi, tout contrôle en ce sens est parfaitement vain et inutile car cela revient à ne pas être en mesure d’accueillir ce qui est mais à vouloir en redéfinir et les contours et le contenu afin qu’ils puissent cadrer à ce que l’on attend de la vie. Comment ne pas tomber dans le terreau d’Agitation? Sentir l’âpre brûlure de Déception et le tranchant d’Incompréhension?

Contrôler signifie contenir, retenir, voire réprimer. Lorsqu’un contrôle s’effectue de manière excessive, ce qui en résulte est une certaine forme de fixation. Les contenus surcontrôlés sont comme figés, pétrifiés, incrustés dans une matière qui est fossilisée, autrement dit, dans une matière qui a fait son temps. Dans un sol, une géologie – une mémoire – qui permettent de retracer un vécu qui a été. En son temps. Et qui n’est plus si ce n’est dans l’âtre de la mémoire. Dans le chaudron de ce feu qui consume un présent plus qu’il ne le réchauffe et l’éclaire. Il l’aridifie amenant dans son sillon une certaine forme de désertification qui témoigne d’une certaine forme d’exil. D’exil du Coeur.

Ce qui permet de pouvoir se laisser traverser par cette forme de dureté sans se confondre avec sa roche et n’être qu’implacabilité réside dans la capacité de chacun à pouvoir remettre en circulation ce qui est entré sur son territoire, sans l’agripper à des contenus mémoriels qui, alors – telles des lianes – créent des ramifications qui lient, obstruent, nouent, asphyxient.

Une mémoire toujours active traduit une forme de manque. Elle scelle une forme d’absence. Apprendre à être dans le vide, dans l’absence, dans le rien est le meilleur antidote qui soit afin de pouvoir être avec ce qui est. A l’issue, l’individu se rend compte que ce qu’il a perdu n’est pas ce qu’il croyait être. Il gagne en maturité, en solidité, en autonomie. Cet apprentissage lui apprend ce qu’aimer signifie. Aimer est peut-être la notion qui est la plus galvaudée, remplie, ornée, ciselée de représentations en tous genres qui traduisent des visions diverses mais qui tendent à oublier l’essentiel de l’essentiel : la relation avec le centre de son être. C’est cela aimer. La capacité de ramener de l’Oubli l’essence, le souffle de l’Être dans son étant.

Être dans l’accueil de ce qui est. Tout simplement.

Et pour vous, qu’en est-il? Qu’est-ce que votre respiration traduit? Quelles mémoires viennent entacher, alourdir, assombrir, figer un présent qui s’inscrit dans une temporalité diffuse?

Qu’est-ce qui demande, dans ces temps d‘une respiration houleuse, orageuse, ténébreuse, fébrile, entrecoupée à être?

On en parle? 😀

Nous sommes la somme d’identités multiples, d’influences diverses, d’un amas de sous-personnalités dont les mémoires – celles qui n’ont pas été pacifiées – reviennent s’apposer – tel un calque – sur la réalité présente la ramenant dans une temporalité faite d’à-rebours.

Lorsque ce qui est est accepté comme tel, alors, cet assemblage d’identités multiples, de personnages divers se superposent donnant ainsi naissance à une composition à la sonorité multiple.

La musique du film Un amour impossible composée par Grégoire Hetzel en est, à mes yeux, une parfaite illustration. Je vous laisse entre ses mains contacter la multiplicité à l’oeuvre dans vos vies ; une multiplicité faite d’impressions diverses qui s’amoncellent sur une estampe qui en représente l’image, l’apparence, la façade.

L’Ordre de votre monde.

Le monde, tel que vous vous le représentez et les gammes sur lesquelles vous le vivez.

L’intérieur – lui – reste invisible. Il se fait Écoute et Présence.

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Cette entrée a été publiée le 22/07/2024 par dans Articles, et est taguée , , , , , , , , , , , , .

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