RELIANCE COACHING Conscience et éveil de soi

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Le lieu de l’indétermination

… Mirage …

Passé et Futur se confondent …

Dans mon esprit, ils ne forment qu’un seul espace au centre duquel se rejoue une forme de désertion. Seul l’embrun de l’Indéterminé en épaissit la ligne de démarcation autour de laquelle ces deux îlots en reflètent la consistance, la matière, la volonté d’effacer ce qui a été non pas pour le réinscrire sur la toile mais pour que ce quelque chose n’advienne plus dans cette frange inconnue qui se trouve en un en-decà, en un au-delà dont Inquiétude cherche désespérément à gommer les contours. Mais le territoire de l’Insoupçonné sait reprendre ses terres et s’il s’ourle, un temps, de ce poudrin qui en noircit le visage jusqu’à en oblitérer le canal d’abordage, le tempêtement de son clairon – dans ses aires d’accostage – finit par assourdir, en lentes coulées sirupeuses, l’oeil martelé, gorgé d’une route ensemencée d’acrimonies qui se sont tellement escrimées sur l’escarpement tranchant d’Oppression qu’au moment le plus inattendu, une dilution s’opère éclaircissant, dans l’éboulement de ses ramages, la voilure de l’Aube.

La marche reprend son allant.

Ce monotype est un mélange d’encre Charbonnel bleu de Prusse et sépia nature, imprimé sur papier Fabriano, 10 x 10 cm.

J’aime beaucoup cette estampe car ce que j’y vois, y lis et qui m’appelle et m’interpelle, c’est une forme d’indéterminé. Certes, des formes, des traits, un jeu d’ombre et de lumière sont perceptibles mais ils restent ténus, laissant l’imagination s’emparer de ce qui figure sur la toile et ainsi, pouvoir y projeter ses propres contenus et faire d’un Indéterminé un espace où viennent se rejoindre ce qui gît et peuple l’univers intérieur du spectateur que nous sommes et auquel, chacun a son niveau, va recourir pour donner forme à un quelque chose qui s’exprime, pour le moment, en souterrain mais qui, face à l’épure de la toile va pouvoir se faire entendre avec une résonance autre.

✏️ Qu’en est-il vous concernant?

✏️ Qu’est-ce qui s’exprime, pour le moment, en vous, en souterrain et qui fait remonter le sentiment d’une forme d’errance, de dérive, d’impuissance, d’indétermination?


✏️ Comment cette chose se reflète-t-elle dans votre vie de tous les jours?

✏️ À votre avis, quelle en est l’essence?

✏️ Vers quoi cette Expression tente-t-elle de vous orienter?

✏️ Quelle modalité d’être cherche-t-elle à convoquer en vous?

On en parle? 😀

Je vous invite à partager votre sentiment sur le sujet, votre expérience, votre vécu, à venir partager avec nous l’indétermination qui est, pour le moment, une passagère dans le courant de votre vie. 

🔎 Que cherche-t-elle à vous communiquer, cette passagère?

🔎 Que cherche-t-elle à inscrire dans le lit de votre vie?

🔎 À quoi cherche-t-elle à vous éveiller, à vous sensibiliser, à vous ouvrir?

🔎 Quelle perspective en découle?

🔎 Dans quelle mesure êtes-vous enclin à faire de cette ouverture le passage vers un ailleurs autre, c’est-à-dire, vers une modalité d’être et d’agir autres et à opérer un mouvement, un déplacement en ce sens?

🔎 Comment percevez-vous la nature de ce mouvement? Quelle en est sa substance?

🔎 Dans quel espace cette ou ces possibilités dont les contenus émergent petit-à-petit, par vagues successives ou vaguement, s’inscrivent-ils?

Je vous enjoins à laisser cette passagère momentanée inscrire à l’encre bleu de Prusse les mouvements, les oscillations, le balancier sous lequel elle se manifeste et qui peut amener à faire un pas en avant suivi de 10 en arrière, autrement dit, à avancer à reculons. De nouveaux contenus émergent, tout doucement, lentement et se structurent au fil du temps, des journées qui, bien qu’elles puissent paraître décousues, vides de sens ou vides tout court, reflètent en réalité ce processus à l’oeuvre, d’où un sentiment d’errance, de dérive, de déroute voire, pour certains, de perdition qui peut émerger à la surface et placer l’individu qui en reçoit la substance dans un espace d’agitation sans pareille.

Structuration. Lente. Progressive. Indispensable. Car elle scelle la forme multiple et plurielle d’une forme de réorganisation, de réagencement de matériaux psychiques à l’oeuvre.

Pendant cette période, ce laps de temps, l’être transitionne d’un état vers un autre. D’une modalité vers une autre. D’une perception bien déterminée vers d’autres. D’une possibilité unique et repliée sur elle-même vers d’autres potentialités, forces, permissions, agir qui tous réunis, scellent l’invitation à vous mouvoir autrement, autrement dit, à effectuer une percée et à en accepter la donne, le format, le cadre afin de pouvoir y évoluer à votre aise. Ce pas n’implique aucunement d’avoir à être raccord sur tout ce qui en émane sinon cela équivaut à ne pas bouger et à rester figé sur ses propres positions tout en sachant qu’elles sont inopérantes le temps que le cadre, dans son intégralité, vous convienne. Cette attitude ne peut que maintenir dans la stratégie consistant à attendre qu’un environnement se positionne pour nous, autrement dit, d’attendre d’être acculé à aller, de force, dans ce même environnement alors que bon nombre d’éléments nous prédisposent à nous orienter vers un espace autre. Ce sont, entre autres, les effets directs de l’Indécision. Ce champ au sein duquel un individu étant pris dans l’étau d’un pan du passé auquel il est encore fortement identifié et qui n’est pas assumé dans sa substance et les projections d’un futur enjolivé, idéalisé, fantasmé qui empêche donc de voir et d’embrasser le réel tel qu’il est parce qu’il contrevient à l’idée que ce même individu en a et donc, à rejeter le cadre multiple des réalités qui peuplent notre quotidien et qui fondent la vie en société et à rester de fait dans un entre-deux, donc dans une sorte d’indéterminé constant qui se scelle par le paradoxe suivant : Je veux x mais je ne veux pas son cadre ce qui revient à en rejeter la substance, la force d’action. Ce pas équivaut à rester le cul entre deux chaises donc à ne pas s’affirmer dans une voie et à vivre un inconfort certain.

La vie, de par sa nature, ne peut offrir de garanties quant aux choses, aux êtres, aux événements, aux situations qui nous échoient. Aussi, se positionner dans cette attente revient à s’immobiliser le temps d’avoir le sentiment de maîtriser de bout en bout la situation. Or, comment puis-je maîtriser une situation dans laquelle je ne prends pas part, à laquelle je ne participe pas mais que j’aborde exclusivement via le prisme de mon imagination? Aussi, l’indétermination en question, dans ce cas de figure, cherche à me signaler que j’ai un besoin excessif d’être rassuré et sécurisé quant aux choix en question et surtout, à l’avenir, face à cet inconnu dont je ne maîtrise pas les arcanes mais que je cherche quand même à dessiner en fonction de ce que j’en attends, autrement dit, en fonction de mes propres exigences, de mon propre cadre, autrement dit, en fonction de mes propres conditions et surtout et avant tout, en fonction de ce que je cherche à ne plus du tout revivre. Je finis, par là-même, par retenir ce qui a été et par m’immobiliser dans l’espace de la rétention au lieu de laisser ces matériaux circuler et faire leur oeuvre.

L’ensemble se résout donc par le résultat final suivant : ou c’est toi ou c’est moi ; ou ce sont mes conditions ou ce n’est rien ; ou c’est cette alternative ou ce n’est rien ; ou c’est ma modalité ou ce n’est rien.

Le résultat de l’équation souligne la dynamique d’un individu qui s’inscrit dans l’élan d’une forme de non-coopération, de non-participation face à ce qui est, autrement dit, face à l’existant et qui, de fait, cherche à imposer ses propres modalités ou, s’il est contraint dans cette démarche, à se faire imposer des modalités auxquelles il n’adhère pas et dont le rapport va se conclure dans un conflit ouvert et des rapports de force quasi constants.

A nouveau, cette personne vit ce qu’elle nomme Abus, autrement dit, dans le lieu de ce qu’elle évite à tout prix d’avoir à revivre parce que toutes ses pensées, ses actions vont dans le sens de cette stratégie d’évitement, de contournement de ce qui est au centre de ce qui alimente ledit abus : apprendre à pouvoir répondre aux situations sans se faire absorber et sans absorber l’autre.

Pourtant, que de fois aura-t-elle fait de cette substance son compagnon de route ; que de fois se sera-t-elle inscrite, elle-même, dans son espace et à faire de ses gammes le cadre qui ficelle son rapport à l’autre, à l’environnement et à soi.

Le reconnaître est le premier pas à effectuer en ce sens.

Ce que l’indétermination lui susurre au creux de l’oreille?

“Apprends à co-opérer avec l’existant plutôt que de rester un pied dehors, l’autre dedans tout en cherchant à soustraire ce qui est à la vision que tu en as”.

“Apprends à avancer avec l’autre, pas contre sinon c’est sur le champ d’une forme de guerre ouverte sur lequel tu inscris chacun de tes pas et tu scelles une union qui est, en réalité, une forme de désunion”.

“Apprends, tout simplement, en laissant le temps oeuvrer face à cette tâche, à être avec l’autre tout en étant toi et à apprendre le bénéfice de la limite et de la limitation”.

“Apprends à réinvestir le champ de l’existant, ainsi, tu apprendras à savoir répondre face à l’inconnu et à savoir comment te comporter face à cet autre que tu vois sous le prisme de la menace, d’une forme de prédation”.

A ce moment-là, l’autre, l’environnement, ton propre être ne seront plus investis de ces forces d’opposition et de révolte intérieure qui se concluent sous la forme d’une sorte de rigorisme intérieur aliénant qui tend à phagocyter ce qui est.

Le lieu de la coopération pourra alors être embrassé à sa juste valeur et permettre des alliances et des unions fructueuses. Ce positionnement n’empêchera nullement l’abus d’exister. Il est inhérent à nos manières de concevoir nos rapports humains et à la recherche d’un statut. Si je veux obtenir x, y, z, alors, je dois soumettre a, b, c. Si je veux pouvoir accéder à ce statut, alors, je n’ai pas d’autre choix que de contraindre l’autre et mon environnement pour qu’ils agissent dans ce sens. C’est une vision dichotomique : j’écrase OU j’élève.

Une croyance reste ce qu’elle est : une détermination. Partant de ce postulat, chacun peut rééduquer des parts de soi qui ont baigné et ont reçu les effets directs de ces déterminations et en requestionner la validité, la pertinence et les effets. C’est ainsi qu’un être, quel qu’il soit, peut acquérir une vision plus englobante des situations et agir en donnant du poids à ce qui est plutôt qu’à en mépriser la présence et la nature.

C’est un choix. Comme tel, il n’engage que nous. Les autres, l’environnement en ressentiront les effets mais le facteur déterminant reste dans notre espace psychique et mental. Il convient donc d’agir dans cet espace tout en consentant, en simultané, de rester en contact des situations qui surgissent dans notre vie car c’est la situation qui actionne l’agir, c’est par et à travers elle que je suis agi, c’est elle qui détermine la place que j’y occuperai si j’en accepte la teneur, le défi, la donne.

J’ai donc, en tant qu’individu, de multiples opportunités de pouvoir réviser des jugements de valeur, des croyances, bref, des déterminations et ainsi, de pouvoir observer leur poids, leur consistance et contempler le mouvement vers lequel elles tendent à faire aller la situation. Ce peut être un renforcement, une élévation, une coopération, une consolidation, une acquisition, un effondrement, un affaissement, une soumission, une soustraction, une immobilisation, etc.

Aussi, dans cet espace qu’est l’indétermination, la situation est la clé de contact, le point de jonction qui permet des réévaluations successives qui prennent corps à travers l’action qui se déploie au sein même des situations qui en relèvent. Ce pas implique, d’entrée de jeu, d’en faire pleinement partie, de participer à leur dynamique donc de consentir à s’y exposer.

Car seul, replié dans son coin, le cheminement de la pensée a pour seul répondant le ferment de notre imagination donc l’unique sphère du subjectif.

Or, pour pouvoir embrasser une modalité d’être allant dans le sens de la co-opération, une condition est irrévocable : celle de faire partie d’un système, en l’occurrence, celui sur lequel la situation se fonde. Ainsi, serai-je amené à en comprendre plus finement et plus en profondeur les modalités, les constituants, la mécanique d’ensemble, le fonctionnement, les interrelations, les interactions à l’oeuvre, bref, les ressorts, sa nature, son essence et à pouvoir inscrire mon agir dans son mouvement en apprenant à dissocier les choses du bruit qu’elles font et à ne plus opérer à partir du centre du manque, de la privation, de l’absence, des impressions. C’est ainsi que l’on gagne en agilité d’esprit, en mouvement et en objectivité. En baignant dans l’effluve d’un organisme donné, d’un système donné, d’un modèle donné et en éprouvant en chair propre de quoi il en retourne.

L’individu apprend ainsi à agir en fonction d’un ensemble infini de déterminations tout en restant vigilant et objectif quant à ce qui est et plus à ce qu’il s’attend à y trouver, à y vivre.

Il apprend à composer avec l’existant et à donner forme, en l’extériorisant sous la forme d’un projet ou de projets divers, à son idéal sans (se) prendre en otage.

C’est ainsi que, petit-à-petit, il se sent à nouveau faire partie d’un ensemble. Il se sent partie intégrante d’une partie qui s’insère dans un tout qu’il ne cherche plus à absorber, à dévorer pour mieux en maîtriser l’orientation. Il comprend que “prendre sa place”, au fond, n’a pas vraiment de sens puisqu’elle est donnée par la nature des situations que nous vivons. Il s’agit, donc, ici plutôt d’en occuper les strates et d’assumer des modalités d’être successives auxquelles nous déciderons, un temps, de recourir et d’installer dans notre vie jusqu’à ce que de nouvelles se fassent jour en accord avec les situations que nous vivons et auxquelles nous sommes confrontés.

Cette adaptabilité permet d’avancer main dans la main avec l’existant et surtout, d’exister.

Or, “exister” ne revient pas à chercher à “fonctionner”.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir davantage sur la logique du fonctionnement, je vous renvoie à cet article : Société, tu fonctionneras! Je fonctionnerai!

Je vous laisse revenir sur le monotype et répondre aux questions y afférent.

La section Commentaires 👇 se fait d’ores et déjà une joie d’accueillir votre contribution, quelle qu’elle soit, sur le sujet et de s’enrichir de votre apport. 

Alors, ce sentiment actuel d’indétermination, d’errance, que vous susurre-t-il à l’oreille?

On en parle? 😀

Je suis tout ouïe 👂.

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